GAROCHOT Jean-Louis

Né le 9 décembre 1831 à Paris ; y demeurant, rue des Cinq-Diamants (XIIIe arr.) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Sous la Commune de Paris, il était sergent « au trop fameux 101e bataillon fédéré » qui avait pris part à la journée du 22 janvier 1871 ; on reprocha à Garochot sa complicité dans le meurtre du sieur Dubois et le pillage de la maison de ce dernier, les 24-25 mai.
Il aurait été, d’après son aveu, trois ans en maison de correction pour vagabondage, et la police le signalait comme une personne de très mauvaise réputation dans son quartier. Toutefois, sa complicité dans le meurtre « n’a pas été démontrée d’une manière irréfragable », disait le commissaire du Gouvernement (« des renseignements recueillis depuis le jugement ont établi sa culpabilité sous ce rapport »). Le 14e conseil de guerre le condamna, le 15 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques ; embarqué à bord de la Guerrière, il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il était dit bien noté en juillet 1878 ; le 26 novembre de cette même année, sa peine fut commuée en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59928, notice GAROCHOT Jean-Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 5 juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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