Né le 8 août 1841 à Murvaux (Meuse) ; demeurant à Boulogne-sur-Seine ; ferblantier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, sans enfant. Pendant l’insurrection, il était sergent au 147e bataillon de la Garde nationale ; il nia toutefois avoir eu ce grade.
Le 19e conseil de guerre le condamna, le 8 janvier 1873, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Il obtint, le 23 juillet 1877, la remise de sa peine contre résidence obligatoire ; amnistié, il rentra par la Vire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/787 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.