Né le 5 mars 1848 à Paris ; y demeurant ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, mort noyé en mars 1875 au cours d’une tentative d’évasion collective.
Célibataire, il vivait en concubinage avec une femme dont il avait un enfant et, en 1879, on parlait de sa femme.
Marin des équipages de la flotte, il arriva, à Paris, le 20 mars 1871, en congé renouvelable et, quelques jours après, entra à la 8e compagnie sédentaire du 134e bataillon de la Garde nationale ; il passa ensuite dans la 7e compagnie où il fut nommé capitaine ; vers le 9 avril, il alla passer trois jours au fort d’Ivry et fit ensuite du service intérieur ; vers le 18 mai, il donna sa démission et ne fit plus, dit-il, aucun service ; d’après un témoignage, il serait entré au 101e bataillon après avoir été renvoyé de son bataillon où on le trouvait trop jeune.
Le 18e conseil de guerre le condamna, le 15 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire, peine commuée, le 12 septembre 1872, en déportation simple, puis en cinq ans de bannissement à partir du 8 mai 1879 et remise le 5 juin 1879 ; il s’était évadé de Nouvelle-Calédonie le 12 mars 1875, avec d’autres communards dont Édouard Duchesne. Ils périrent tous dans le naufrage de leur embarcation.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756, BB 27 et H colonies 82.