Né le 23 juillet 1843 à Paris ; y demeurant ; tourneur sur cuivre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné, en 1867, à deux mois de prison pour coups et blessures, et, en 1870, à quatre mois de la même peine pour vol et coups. Il ne fit aucun service pendant le Siège ; il subissait alors la condamnation pour vol.
Vers le 20 avril 1871, il s’engagea dans la 2e compagnie de marche du 108e bataillon de la Garde nationale qu’il rejoignit à Issy pour huit jours et à Levallois pour cinq ou six jours. Il fut envoyé à la caserne du Château-d’Eau vers le 17 ou le 18 mai et prétendit s’être réfugié chez lui. Il fut arrêté le 26 mai près de l’Hôtel-de-Ville.
Son patron ne l’avait jamais entendu parler de politique. Le 20e conseil de guerre le condamna, le 11 janvier 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 23 juillet 1877, il obtint la remise de sa peine. Le 15 janvier 1879, l’obligation de résidence fut levée et il rentra par la Vire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/741. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.