Né le 8 février 1828 à Paris ; y demeurant ; corroyeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Marié, père de deux enfants, il avait abandonné sa femme et ses enfants. Pendant le 1er Siège, il était caporal dans la 5e compagnie du 156e bataillon de la Garde nationale et il continua son service sous la Commune de Paris. Il fut arrêté le 28 mai 1871, à Belleville, rue des Amandiers, « en état d’ivresse ».
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 25 avril 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée, le 28 février 1877, en huit ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/771. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.