GAUTRON Pascal

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il appartint à la 2e compagnie sédentaire du 248e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris. Le 2 avril 1871, il participa à la sortie de Châtillon. Quelques jours après, il alla à Neuilly (24 heures à peine, dit-il). Il fut fait prisonnier par les Prussiens, le 27 mai, porte de Romainville.
On recueillit sur son compte des renseignements favorables et il reçut un bon certificat de son patron qui l’avait employé de 1854 à 1857 et de 1858 à 1868. Le 14e conseil de guerre le condamna, le 22 février 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; détenu un temps à Quélern, il fut noté pour son indiscipline ; le 27 novembre 1872, sa peine fut toutefois commuée en déportation simple, puis, le 20 août 1878, en sept ans de détention ; remise du reste lui fut faite le 15 janvier 1879 et il rentra par le Var. Il était arrivé à Nouméa le 28 septembre 1873, matricule de déportation 2173.