GAZE Jean-Marie

Il était marié, sans enfant. Il s’était engagé au 41e régiment de ligne et fut libéré le 19 juin 1851 avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, il fut sergent dans la 6e compagnie sédentaire du 197e bataillon de la Garde nationale et il continua son service sous la Commune de Paris ; dans le courant d’avril 1871, il fut élu sous-lieutenant ; il cessa tout service à partir du 24 mai. Sous la Commune, « il a opéré ou facilité l’évasion de plusieurs personnes dignes d’intérêt ».
Il fut arrêté le 12 août 1872, et le 13e conseil de guerre le condamna, le 23 août, à un an de prison et à cinq ans de surveillance. Il obtint la remise du reste de sa peine le 12 décembre 1872, mais le droit de surveillance de la police fut commué en privation de droits civiques.