Né le 14 mars 1824 à Strasbourg (Bas-Rhin) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, sans enfant. En 1871, il demeurait depuis neuf mois à Paris, rue Basse-des-Ursins (?), près l’Hôtel-de-Ville, IVe arr. Ancien militaire, réformé pour infirmités avec certificat de bonne conduite, il était distributeur d’imprimés.
Sous la Commune de Paris, il devint caporal au 94e bataillon de la Garde nationale dont il faisait déjà partie durant le Siège. La femme avec laquelle il vivait l’accompagna douze ou quinze jours à Auteuil pour lui préparer ses repas ; du 4 au 19 mai 1871, il se trouvait au Point-du-Jour (XVIe arr.). Fait prisonnier, traduit devant le 11e conseil de guerre, il fut condamné, le 4 décembre 1871, à la déportation simple. Embarqué à bord de l’Orne, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée, le 11 novembre 1878, en huit ans de détention et remise en 1879 ; il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/753. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.