LESTANGT René.

Fils d’un jardinier, René Lestangt naquit à Périgueux (Dordogne) dans le vieux quartier de Saint-Front où il suivit les cours d’une école confessionnelle (école Saint-Front) jusqu’au niveau du secondaire. Il perdit, en 1928, son père qui était cheminot depuis 1920. Pour aider sa mère, employée de maison, à élever deux enfants à charge, il travailla comme garçon d’épicerie puis au Comptoir d’escompte avant de s’engager à dix-huit ans et demi.

Après un bref passage dans les organismes d’assurances sociales à Périgueux et à Bordeaux, il entra comme cheminot (facteur mixte) au dépôt de Mussidan en juillet 1936, où il milita à la CGT. Il devint, en 1936, secrétaire de l’Union locale des syndicats et organisa les grèves avec occupation d’usines ainsi qu’une soupe populaire. Il tint la rubrique " Mussidan " dans le Peuple de la Dordogne, en insistant sur les rapports ouvriers-paysans.

Marié en janvier 1937 avec Jeanne Rebeyrolle, sympathisante communiste membre du Comité mondial des femmes, il milita au Parti communiste à partir janvier 1937 et fut sollicité en février 1939 pour rédiger son autobiographie puis pour suivre une école de cadres. Mobilisé en 1940, il obtint la Croix de guerre.

En 1944, il fut élu secrétaire général de l’Union départementale de la Dordogne, fonction qu’il conserva, ainsi que la présidence de la Caisse de Sécurité sociale et un siège à l’Institut de prévention des accidents du Travail, jusqu’en 1948.

Dans l’après-guerre, Lestangt fut un des leaders du PCF en Dordogne.