GENETELLI Hilaire

Né le 15 janvier 1837 à Preonzo (Tessin, Suisse) ; fumiste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. En 1870, il demeurait à Paris-Vaugirard, XVe arr., et travaillait comme ouvrier fumiste dans une entreprise, rue de Sèvres ; le 1er Siège l’enrôla au 156e bataillon de la Garde nationale dans une compagnie de marche, et il y resta sous la Commune de Paris — simple garde, dit-il, lieutenant dit-on devant ses juges. Il servit au Moulin-Saquet jusqu’au 25 mai 1871 et, le 27, fut arrêté par les Prussiens, à la porte de Romainville ; il devait rester huit mois sur les pontons à Cherbourg.
On ne lui connaissait pas d’antécédents judiciaires, et son ancien patron lui délivra un certificat favorable. Était-il vraiment coupable d’un homicide par imprudence, commis avec son revolver, un jour de permission ? Il prétendit que la victime s’était tuée elle-même.
Le 9e conseil de guerre le condamna à la déportation simple le 19 janvier 1872 ; le 28 février la peine fut maintenue bien que le Conseil d’État du Tessin fût intervenu en faveur du condamné. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Genetelli fut amnistié le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
Voir Zwahlen D.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60164, notice GENETELLI Hilaire, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 novembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Archives fédérales, Berne, carton 193 (cote actuelle). — Note de Louis Bretonnière.

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