GENLIS Edmond

Né le 7 septembre 1854 à Paris, il y demeurait, 69, rue Oberkampf (XIe arr.) ; horloger ; communard.

Il était célibataire. Fin mars 1871, il se fit incorporer dans la 1re compagnie de marche du 214e bataillon de la Garde nationale parce que, dit-il, il n’avait plus d’ouvrage. Il fut délégué sous la Commune de Paris à la commission municipale du XVIIe arrondissement ; en avril, il passa une quinzaine de jours au fort de Montrouge ; début mai, il fut versé avec la plupart des hommes de sa compagnie dans le bataillon des chasseurs fédérés. Du 16 au 21 mai, il était en service à Neuilly ; il se replia dans Paris, sortit par la porte de Vincennes le 25, et gagna Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) où habitaient ses parents. Il fut arrêté le 8 juin.
D’après le commissaire de police de son quartier, il avait une conduite et une moralité « passables ». Le 15e conseil de guerre le condamna, le 9 janvier 1872, à cinq ans de détention et à la surveillance à vie ; le 13 septembre 1872 sa peine fut commuée en trois ans de prison. D’après les archives du ministère de la Guerre, le 5e conseil de guerre le condamna par contumace, le 11 mars 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60169, notice GENLIS Edmond, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756. — Arch. Min. Guerre, 5e conseil.

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