Né le 16 janvier 1835 à Bourg (Ain) — aujourd’hui Bourg-en-Bresse ; mégissier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Émile Gentelet était marié. Il subit une condamnation pour vol à Paris, le 30 janvier 1865, et 20 F d’amende pour délit de pêche, à Senlis, le 11 septembre 1867. Pendant la guerre il fut attaché à une boulangerie.
Sous la Commune de Paris, il remplit de multiples fonctions : membre du Comité central, gendarme, intendant, « celle qui domine, dit un rapport de police, est la fonction de terroriste ». Il passa quinze jours à l’hôpital à la suite d’une chute de cheval. Il commandait les Gobelins.
Le 13 septembre 1871, il fut condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Le 26 novembre 1878, sa peine fut commuée en déportation simple, puis en six ans de bannissement le 27 novembre 1879. Il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/740 et H colonies 82. — Arch. PPo., listes d’amnistiés et B a/368. — Notes de Louis Bretonnière.