GENTELET Émile, Antoine

Né le 16 janvier 1835 à Bourg (Ain) — aujourd’hui Bourg-en-Bresse ; mégissier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Photographie d’Émile Gentelet dans L’Invasion, le Siège, la Commune, 1870-1871 par Armand Dayot (Flammarion).

Émile Gentelet était marié. Il subit une condamnation pour vol à Paris, le 30 janvier 1865, et 20 F d’amende pour délit de pêche, à Senlis, le 11 septembre 1867. Pendant la guerre il fut attaché à une boulangerie.
Sous la Commune de Paris, il remplit de multiples fonctions : membre du Comité central, gendarme, intendant, « celle qui domine, dit un rapport de police, est la fonction de terroriste ». Il passa quinze jours à l’hôpital à la suite d’une chute de cheval. Il commandait les Gobelins.
Le 13 septembre 1871, il fut condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Le 26 novembre 1878, sa peine fut commuée en déportation simple, puis en six ans de bannissement le 27 novembre 1879. Il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60182, notice GENTELET Émile, Antoine, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 novembre 2021.
Photographie d’Émile Gentelet dans L’Invasion, le Siège, la Commune, 1870-1871 par Armand Dayot (Flammarion).

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/740 et H colonies 82. — Arch. PPo., listes d’amnistiés et B a/368. — Notes de Louis Bretonnière.

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