Né le 6 octobre 1825 à Olizy (Ardennes) ; demeurant à Paris, rue Saint-Jean (XVIIe arr.) ; raboteur sur métaux ; communard.
Il était marié, père d’un enfant. Ancien militaire, il fut nommé lieutenant dans le 155e bataillon de la Garde nationale lors du 1er Siège. Sous la Commune de Paris, il devint capitaine dans une compagnie sédentaire. Il serait resté caché chez lui pendant les combats de rue. D’après des renseignements de la police — reposant sur un seul témoignage — il ne serait rentré chez lui que le 23 mai 1871, les mains noires de poudre ; il serait ressorti en civil et ne serait revenu que cinq jours plus tard.
Il subissait l’influence de sa femme Eugénie qui était plus exaltée que lui et fut arrêtée pour avoir présidé le club de l’église Saint-Michel-des-Batignolles.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 7 novembre 1871, à un an de prison.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/736.