GÉRARD Ferdinand, Charles, Henry

Né le 13 novembre 1833 à Salins (Seine-et-Marne) ; il se disait géomètre, mais, en réalité, était « écrivain public » ; communard.

Il était veuf, père d’un enfant ; il appartenait à une famille aisée de Salins et avait reçu une certaine éducation. Pendant la guerre avec les Prussiens, il appartint à la 6e compagnie sédentaire du 132e bataillon de la Garde nationale. Pendant l’armistice, il fut élu sergent-fourrier, puis sergent-major, au début d’avril 1871. Il resta à Levallois-Perret pendant toute l’insurrection. Il était délégué de sa compagnie au cercle du 132e bataillon qui s’intitulait également Comité insurrectionnel de Levallois-Perret.
« Le commissaire du gouvernement fait remarquer que depuis que le suppléant a fait un héritage de 100 000 F, ses idées sur la propriété se sont complètement modifiées ». Le 10e conseil de guerre le condamna, le 13 avril 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; le 27 juin 1876, sa peine fut commuée en cinq ans de détention avec maintien de la surveillance de la police ; le 12 avril 1878, cette surveillance fut levée. Le 3 février 1878, Ferdinand Gérard écrivit au ministre de la Justice au sujet de sa situation de famille extrêmement compliquée du fait que son frère utérin avait épousé sa fille le 26 juillet 1876 et se trouvait être maintenant « mon frère, mon gendre et mon cousin germain ». (Sa mère s’était remariée avec le frère de son mari.)

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60236, notice GÉRARD Ferdinand, Charles, Henry, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756 et BB 27.

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