Né le 10 avril 1825 à Lignières-la-Doucelle (Mayenne) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Soldat au 9e régiment d’infanterie légère, il fut libéré avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, il était garde au 132e bataillon de la Garde nationale. Après l’armistice, il se remit au travail jusqu’au 22 mars 1871 ; puis, sans travail, il se fit incorporer dans la 7e compagnie sédentaire du 222e bataillon fédéré ; il passa caporal le 1er mai dans la 1re compagnie du génie auxiliaire ; il coopéra à la construction de barricades et se rendit le 23 mai.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 9 mars 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint remise de sa peine le 26 avril 1879 et rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/763 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.