Né le 11 novembre 1842 à Paris ; employé de commerce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Ancien sergent du 47e régiment de ligne, il avait été libéré en janvier 1867 avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 109e bataillon de la Garde nationale en qualité de lieutenant. Il donna sa démission au moment de l’armistice. Le 26 mars 1871, sans ressources, dit-il, il se fit incorporer comme simple garde dans le 109e bataillon et, le 26 avril, il fut élu chef de son bataillon. Le 6 mai, il alla à Levallois-Perret et y resta six jours ; le 20 mai, il se rendit au Trocadéro ; le 22 ou le 23, il regagna les Batignolles et ne semble plus avoir pris part à la lutte.
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 15 mars 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Le 7 juillet 1876, sa peine fut commuée en cinq ans de détention. Il rentra, en 1877, par le Navarin ; le 26 juin 1878, le droit de surveillance de la police fut levé.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.