GÉRAS François, Alexandre

Né le 11 décembre 1851 à Chevaigné-du-Maine (Mayenne) ; demeurant à Paris ; tapissier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était célibataire. Il s’était engagé dans un régiment d’artillerie pour la durée de la guerre, avait pris part au 1er Siège de Paris et avait été libéré fin février 1871. Il rentra chez sa mère et travailla chez M. Brach, tapissier. Il s’engagea, le 4 mai, dans une batterie d’artillerie de la Xe légion mais ne fit aucun service, prétendit-il, jusqu’au 21 ; ce jour-là, il alla à la Muette (XVIe arr.), et, apprenant l’entrée des troupes, il revint chez sa mère.
Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas favorables : il vivait avec des filles soumises et s’adonnait à la boisson. Le 20e conseil de guerre le condamna, le 2 février 1872, à la déportation simple. Il mourut, le 7 juillet 1873, à l’hôpital de l’île des Pins.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60252, notice GÉRAS François, Alexandre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754 et H colonies 82.

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