Né le 18 août 1820 à Salviac (Lot) ; garçon-marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Il avait été condamné, le 8 septembre 1857, à Paris, à quatre mois de prison pour vol. Tout en servant dans l’armée, en 1844, il était domestique chez M. Dubois, directeur de l’École normale.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 1re compagnie de marche du 26e bataillon de la Garde nationale. Sous la Commune de Paris, il servit dans son ancienne compagnie, puis entra au 270e ou bataillon de chasseurs fédérés ; il occupa des positions avancées à Neuilly et y fut fait prisonnier.
Le 11e conseil de guerre le condamna, le 11 mars 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.