GERVOIS Octave, Édouard, Alfred (ou GERBOIS ?)

Né le 11 décembre 1845 à Bray-lès-Mareuil (Somme) ; ouvrier cartonnier ; « membre de l’Internationale et habitué des clubs » ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Octave Gervois fut compromis « dans l’assassinat du pompier de la Villette », échauffourée blanquiste du 14 août 1870 au cours de laquelle il n’y eut aucun mort à déplorer (cf. M. Dommanget, Blanqui, la guerre de 1870-1871 et la Commune). Il prit la fuite et ne reparut qu’après le 4 septembre. La perquisition opérée à son domicile amena la saisie de plusieurs caisses contenant des pistolets d’arçon, de la poudre et des poignards.
Simple garde, pendant le 1er Siège, au 227e bataillon de la Garde nationale, Octave Gervois fut élu sous-lieutenant pendant la Commune de Paris et fit un service de tranchées à Issy où il fut blessé le 29 avril 1871.
Il fut arrêté le 4 juin à la suite d’une dénonciation anonyme.
Le 19e conseil de guerre le condamna, le 27 décembre 1871, à la déportation simple. Antérieurement, il avait subi six jours de prison pour vol.
Un rapport daté de Nouméa, 18 novembre 1878, le juge ainsi : « Caractère fier et orgueilleux », « assez bonne conduite. Affiche des idées politiques très avancées. Méprise l’autorité. »
Il fut gracié le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60295, notice GERVOIS Octave, Édouard, Alfred (ou GERBOIS ?), version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 15 juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756, n° 5820. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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