Né le 16 février 1828 à Paris ; y demeurant, 25, rue de Cîteaux (XIIe arr.) ; facteur de pianos ; communard.
Il était le père d’un enfant adoptif. Pendant la Commune de Paris, il appartint à la 5e compagnie sédentaire du 180e bataillon de la Garde nationale. Il quitta son bataillon le 22 avril 1871 et, le 8 mai, recommença à travailler à la fabrique de pianos Pleyel et Wolf. Il interrompit son travail le 23 mai à midi et fut requis d’aller rejoindre sa compagnie. Il s’enfuit de son bataillon et fut arrêté en juin 1871.
Il fut l’objet d’un non-lieu en septembre, puis condamné à mort par contumace, le 22 janvier 1872, par le 6e conseil de guerre. Il travaillait dans la fabrique de pianos citée plus haut et se présenta volontairement aux autorités. Il fut reconnu qu’il n’avait pas participé à l’exécution d’otages comme on l’en accusait. Le 4e conseil de guerre le condamna, le 27 mai 1873, à deux ans de prison.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/792. — Arch. PPo., B a/368.