GILBERT Joseph

Né le 24 février 1835 à Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or) ; demeurant à Paris-Grenelle, 16, rue Tiphaine (XVe arr.) ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait subi trois condamnations pour vagabondage dont l’une à deux mois de prison. Il vivait en concubinage avec une femme dont il eut un enfant.
Pendant le 1er Siège, il était lieutenant dans la 2e compagnie de marche du 231e bataillon de la Garde nationale. Il fut nommé capitaine lors de l’insurrection ; il aurait cessé tout service le 21 mai 1871. Il fut arrêté le 28 mars 1872.
Le 1er juin 1872, le 4e conseil de guerre le condamna à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques ; le 28 novembre 1872, sa peine fut commuée en déportation simple, puis remise le 4 mars 1878. Il était arrivé à Nouméa le 28 septembre 1873 ; l’obligation de résidence fut levée le 15 janvier 1879 et il rentra par la Loire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60347, notice GILBERT Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/769 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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