GILLES Jean-Marie

Né le 1er juin 1820 à Paris ; il était domicilié à Levallois-Perret, 52, rue Dubois ; peintre en bâtiments ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Marié, sans enfant, il vivait en concubinage. Pendant le 1er Siège, il appartint au 132e bataillon de la Garde nationale recruté à Levallois-Perret où se créa une compagnie d’élite, dite « les Carabiniers », et composée d’anciens militaires. Cette compagnie, le 18 mars 1871, passa en grande partie à l’insurrection. Gilles servit dans les carabiniers et prétendit n’avoir jamais fait de sortie. Il fut arrêté le 22 mai à Levallois et incarcéré à Rochefort.
Son casier judiciaire avait été détruit. Le 4e conseil de guerre le condamna, le 18 mai 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques ; le 8 octobre 1872, sa peine fut commuée en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879. Il mourut à l’île des Pins le 1er juin 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60369, notice GILLES Jean-Marie, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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