Né le 5 avril 1825 à Saint-Victor-de-Buthon (Eure-et-Loir) ; demeurant à Paris ; concierge et tourneur sur cuivre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié. Pendant le Siège, il était garde national, fréquentait les clubs et y prenait la parole. Il appartenait à la Ligue républicaine et avait fait partie du Comité central (il le nia, mais son nom figurait au bas d’une affiche). Après le 18 mars 1871, il fut simple garde dans le 94e bataillon. Le commissaire de police du IVe constata que depuis l’avènement de la Commune Gillet avait toujours prétexté une maladie de foie pour ne pas avoir à marcher et qu’il ne s’était jamais fait remarquer pour ses opinions politiques.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 24 août 1871, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Le 15 janvier 1879, Gillet obtint la remise de sa peine et rentra par le Calvados.
Peut-être y a-t-il identité avec le précédent (même métier, résidence dans le même arrondissement).
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/735 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.