GILQUIN Charles, Joseph, André

Né le 30 novembre 1829 à Albestroff (Meurthe) ; demeurant à Paris, 6, rue Saint-Séverin (Ve arr.) ; ciseleur ; communard.

Il était marié, père de deux enfants. Pendant le Siège, il était sergent ; il continua son service après le 18 mars 1871 et fut nommé sous-lieutenant dans le 118e bataillon, 10e compagnie sédentaire, lors de l’élection du 24 avril. Il alla au fort de Vanves du 2 au 10 avril et à la barricade de la rue Saint-Jacques, au coin du théâtre de Cluny, Ve arr. Il ne fut pas établi qu’il ait combattu. Il fut arrêté le 4 juin.
Il avait de « bons antécédents » : en 1848-1849, il avait fait partie de la garde mobile « et s’y est bien montré ». Ses anciens patrons signalèrent que, deux ans auparavant, leurs ouvriers étant en grève, Gilquin « avait été du petit nombre de ceux qui avaient continué à travailler ». Le 15e conseil de guerre le condamna, le 13 novembre 1871, à un an de prison.
Il fut libéré le 23 novembre 1872 de la prison de Beauvais.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60406, notice GILQUIN Charles, Joseph, André, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/736.— Arch. Dép. Oise, Mp 1517/3.

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