GIOT Victor, Adolphe

Né le 13 janvier 1836 à Paris, mort le 26 octobre 1881 à Paris (Ve arr.) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le Siège, il fut simple garde dans le 147e bataillon de la Garde nationale. Sous la Commune de Paris, il appartint au 269e bataillon. Il fut élu sergent-fourrier, et choisi par Oudet, délégué de la Commune, « pour remplir les fonctions périlleuses d’aide de camp des barricades » ; gravement contusionné le 26 mai 1871 par un éclat d’obus, il continua son service. Il fut fait prisonnier le 28 mai dans une maison du haut de Belleville, XIXe arr.
Le 22 février 1872, le 15e conseil de guerre le condamna à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Le 15 janvier 1879, il obtint remise de sa peine et rentra par le Calvados.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60416, notice GIOT Victor, Adolphe, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 19 mars 2021.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/766. — Note de Louis Bretonnière.— L’Intransigeant du 28 et du 29 octobre 1881. — Acte de décès AD 75 - n°3090 du 26 octobre 1881 à Paris (Ve arr.).

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