GIRARD Jean-Baptiste

Il était veuf, sans enfant. Il fit un congé au 4e régiment de ligne et fut libéré avec un certificat de bonne conduite. Il avait combattu lors de l’insurrection de juin 1848 et avait été blessé dans la lutte ; il n’aurait toutefois pas eu des opinions « avancées ».
Pendant le 1er Siège, il fut élu lieutenant et il continua à servir sous la Commune de Paris dans la 9e compagnie sédentaire du 87e bataillon de la Garde nationale où il remplit, pendant quinze jours, la fonction d’adjudant-major ; il se rendit le 22 mai 1871.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 14 octobre 1871, à deux ans de prison ; remise du reste de sa peine lui fut accordée le 17 juillet 1873.