Né le 20 décembre 1849 à Die (Drôme) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire ; « se disant propriétaire » ; il subissait une peine de dix ans de réclusion prononcée contre lui en même temps que la dégradation militaire, le 15 octobre 1870, par le conseil de guerre, pour vol d’un porte-monnaie contenant 57 F et appartenant à un militaire, lorsque la Commune le libéra, le 10 avril 1871. Il s’enrôla dans un bataillon fédéré. Il avait déjà été condamné pour vol d’argent, en 1865, à six jours de prison.
Le 6e conseil de guerre le condamna, le 30 janvier 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Sa peine fut commuée en obligation de résider en Nouvelle-Calédonie (1877), puis il fut amnistié (1880) et rentra en France par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/836 et H colonies 82. — Note de Louis Bretonnière.