Né le 4 mai 1826 à Paris ; y demeurant, 11, rue de Saintonge (IIIe arr.) ; ébéniste ; communard.
Il était marié, père d’un enfant. Ancien zouave, il fut, pendant le 1er Siège, capitaine au 89e bataillon de la Garde nationale. Il donna sa démission en janvier 1871 (et non 1870) et entra comme sergent dans le 239e bataillon, 7e compagnie ; il fut élu capitaine sous la Commune de Paris mais ne fit qu’un service intérieur, dit-il, à l’exception de quatre jours passés à Vanves ; le 24 mai 1871, il rentra chez lui.
On recueillit des renseignements très favorables sur sa conduite et sa moralité ; ce « n’est pas un homme dangereux », disait le commissaire du gouvernement. Le 3e conseil de guerre le condamna, le 6 décembre 1871, à cinq ans de détention. Sa peine fut commuée, en un an de prison avec privation de droits civiques, le 8 octobre 1872.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/764.