LEYMARIE Émile

Par Pierre Couchot

Né le 7 janvier 1894 à Perpezac-le-Blanc (Corrèze) ; cheminot à Périgueux (Dordogne) ; syndicaliste CGT et militant socialiste SFIO de Dordogne.

Fils d’un cultivateur, Émile Leymarie, orphelin à l’âge de sept ans, connut une vie très rude chez un oncle agriculteur. Sachant à peine lire et écrire, il partit, après un conflit, en apprentissage chez un forgeron de Badefols-d’Ans puis à Montpazier.

Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, puis démobilisé en 1919, il se maria, et entra comme forgeron aux ateliers de la Compagnie des chemins de fer Paris-Orléans à Périgueux (Dordogne). Lors de la grève de 1920, tout jeune syndiqué, il ne suivit pas les dirigeants locaux du mouvement (voir Marcel Delagrange). Il regroupa ensuite, en 1922-1923, les cheminots refusant d’adhérer à la CGTU et devint secrétaire du syndicat CGT.

Membre du Parti socialiste SFIO, Leymarie reconstitua, avec l’aide de Fernande Roulet*, militante du Syndicat national des instituteurs, l’Union des syndicats de Dordogne. Il en devint, en 1924, le secrétaire et exerça cette fonction jusqu’en 1940, sauf en 1936, où il ne fut que secrétaire adjoint. Régulièrement délégué aux congrès de la Fédération des cheminots de 1925 à 1936, il déploya également une grande activité jusqu’en 1930 pour animer, presque seul, les petits centres ouvriers de cimentiers ou de papetiers du Sarladais, du Ribéracois, de la vallée de la Dordogne qu’il visitait à bicyclette.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article6045, notice LEYMARIE Émile par Pierre Couchot, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 18 avril 2023.

Par Pierre Couchot

SOURCES : Arch. Nat. F7/13586. — La CGT et le mouvement syndical, Éditions de la CGT, 1925, p. 486 (iconographie).

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