GIRAUD Léon, André

Il était chevalier de la Légion d’honneur ; retraité en 1862 ou 1863.
En 1871, il passait, comme Rey-Escudier, pour être le caissier de l’Internationale à Toulon. Le rapport du 25 juillet 1871 du premier président de la cour d’Aix affirmait l’affiliation de la presque totalité des ouvriers de l’Arsenal et des Chantiers de constructions navales de La Seyne et ajoutait que le préfet du Var croyait savoir que leurs cotisations s’élevaient à 55 000 francs et étaient encaissées par un ancien médecin de la Marine habitant le faubourg du Pont-du-Las.
Une lettre du préfet maritime, le vice-amiral Jauréguiberry, au préfet du Var, Laporterie, contient à ce sujet ce passage : « Le caissier probable, habitant le Pont-du-Las, au sujet duquel vous m’avez écrit, est un M. Giraud, ancien médecin de la Marine, très remarqué par ses opinions exaltées et les allées et venues de plusieurs affiliés connus de l’Internationale. On m’a aussi parlé d’un M. Escudier qui habite les mêmes parages. »
Que le médecin en question soit Léon, André Giraud ou, ce qui était l’avis du préfet Laporterie, Edmond, Rey-Escudier Anatole , lui aussi médecin, mais civil, l’existence à Toulon d’un tel effectif de membres de l’Internationale à la fin de l’Empire ou au début de la IIIe République est invraisemblable.