GIRON François

Né le 24 août 1821 à Bussac-la-Forêt (Charente-Inférieure), mort le 24 août 1875 en détention à Landerneau (Finistère) ; journalier ; communard.

Fils de Jacques Giron, propriétaire, et de Marie Bourlaud, François Giron, était marié, sans enfant, demeurant 42, rue de Vaugirard à Paris. Journalier, ancien militaire retraité, il était devenu sergent au 156e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège. Le 14 mai 1871, il alla au fort de Bicêtre et rentra le 25 à Paris ; il prétendit avoir rendu ses galons sous la Commune de Paris. Il fut fait prisonnier par les Prussiens, porte de Romainville, et fut livré à Versailles.

Incarcéré le 6 juin sur la Pandore à l’embouchure de la Charente, il fut dirigé le 15 novembre 1871 sur la prison de Saint-Germain-en-Laye.

On le dit d’opinions politiques exaltées, médaillé des campagnes d’Italie et de Crimée, peu intelligent. Le 7e conseil de guerre le condamna, le 20 décembre 1871, à la déportation simple ; sa peine fut commuée, le 19 juin 1872, en cinq ans de prison avec dégradation civique ; le reste lui fut remis le 13 novembre 1875. Mais il était déjà mort à la maison centrale de Landerneau le 24 août de la même année.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60499, notice GIRON François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 30 mars 2022.

arie bourlaud, SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748. Arch. Mun. Brest (Finistère), État-civil. — Note de G.-M. Thomas. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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