GIVERNAUD Simon

Il était marié, père de deux enfants. Ancien militaire, il fut, pendant le Siège, sergent au 88e bataillon de la Garde nationale ; il fut élu sous-lieutenant dans la compagnie sédentaire du même bataillon après le 18 mars 1871. Blessé deux fois, le 24 mai, en défendant la barricade de la rue de Turbigo, il fut arrêté le 9 juin. Il fut incarcéré à Rochefort.
Les renseignements recueillis sur lui étaient favorables. Le 3e conseil de guerre le condamna, le 5 janvier 1872, à la déportation simple ; sa peine fut commuée en cinq ans de détention le 27 mars 1872, puis remise le 6 mars 1876, ainsi que la surveillance de la police.