Né le 25 février 1835 à Millemont (Seine-et-Oise) ; demeurant à Paris, 5, rue du Départ, XIVe arr. ; terrassier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Frédéric Glisières (ou Glissières ?) était célibataire. Le 26 août 1851, il fut condamné à trois mois de prison pour vol et avoua deux autres condamnations pour coups et blessures, non portées sur l’extrait du casier. Ancien militaire, il avait passé quatorze ans dans le 38e et le 12e régiment de ligne ; il habitait Meudon et se réfugia à Paris au moment de l’investissement ; il fut incorporé dans la 1re compagnie de marche du 252e bataillon des gardes nationaux du département de Seine-et-Oise. Après le 18 mars 1871, il continua son service et fut fait prisonnier, le 28 mai, boulevard Richard-Lenoir, XIe arr.
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 22 avril 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat, BB 24/786. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.