GOBILLON Gustave

Marié, père d’un enfant, il vivait séparé de sa femme. Pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il était garde dans la 1re compagnie de marche du 106e bataillon de la Garde nationale ; il alla à Issy, rentra à Paris, puis se fit attacher au magasin d’habillement du Quai d’Orsay. Il ne paraît pas avoir pris part à la lutte durant les derniers jours.
Ses patrons donnèrent sur lui des renseignements favorables. Le 3e conseil de guerre le condamna, le 21 juin 1872, à cinq ans de détention ; le 8 octobre 1872, sa peine fut commuée en trois ans de prison avec privation des droits civiques ; le 9 décembre 1874, il obtint la remise du reste, mais avec maintien de la privation de ses droits civiques ; le 26 juin 1878, le droit de surveillance de la police fut levé.