GOBIN Honoré

Né le 11 février 1822 à La Garnache (Vendée) ; demeurant à Paris ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Il avait été condamné, le 14 juillet 1860, à Paris, à 100 f d’amende pour coups.
Selon certains témoignages, il avait tiré la barbe et frappé au visage le cadavre du général Clément Thomas, fusillé le 18 mars 1871. Pendant la Commune de Paris, il avait fait partie du 222e bataillon de la Garde nationale dans une compagnie sédentaire et participé à plusieurs sorties.
Le 6e conseil de guerre le condamna, le 18 novembre 1871, aux travaux forcés à perpétuité ; du bagne, il fut embarqué le 19 juin 1872, à bord de la Virginie qui arriva à Nouméa le 24 octobre. En déportation, il eut une bonne conduite, mais travailla médiocrement.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60556, notice GOBIN Honoré, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 29 juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/735 et BB 27. — Notes de Louis Bretonnière.

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