Né le 8 septembre 1837 à Saint-Omer (Pas-de-Calais) ; demeurant à Paris, 4 bis, rue de la Pierre-Levée (XIe arr.) ; artiste dramatique ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait servi sept ans au 1er et au 3e régiment d’infanterie de marine ; le 31 novembre 1864, à sa libération, il était sergent de 1er classe.
Pendant la guerre contre la Prusse, il fut incorporé avec son ancien grade dans le 134e régiment de marche et fut libéré le 4 mars 1871. Il revint à Paris et entra comme garçon de théâtre aux Folies-Nouvelles ; il entra ensuite dans les troupes fédérées. Fin mars ou début avril, il était capitaine adjudant-major au 141e bataillon de la Garde nationale ; il fut peut-être délégué de son bataillon au Comité central, mais il le nia. Du 5 au 8 mai, il était au fort d’Issy et fut arrêté, le 9, à Vanves par des soldats du 17e bataillon de chasseurs à pied.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient assez favorables. Le 10e conseil de guerre le condamna, le 6 février 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.