GODET

Capitaine adjudant-major fédéré au 160e bataillon de la Garde nationale pendant la Commune de Paris ; avec son chef de bataillon Bruyère, il porta à la connaissance de l’Intendance que « depuis sa rentrée dans Paris, le 2, le bataillon n’a absolument reçu, pendant quatre jours, que de la morue, ce qui n’est guère fait pour restaurer les hommes, après vingt jours de campagne ; la soupe étant le premier élément, il est impossible d’en faire avec ce genre de vivres ».
Il fut condamné (par contumace ?), le 23 février 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée.