GOGUELAT Jean-Baptiste

Né le 15 novembre 1828 à Chagny (Saône-et-Loire), frère d’Émile ; il demeurait à Châlon-sur-Saône ; employé d’octroi ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. En 1844, il était enfant de troupe dans le 20e régiment d’infanterie légère ; en 1846, il s’engagea dans le 19e régiment de la même arme ; sergent-fourrier, il se fit remplacer en 1851. Il travailla alors comme comptable, puis comme garçon marchand de vins.
Pendant le 1er Siège, il était sous-lieutenant dans le 66e bataillon de la Garde nationale et il continua son service après le 18 mars 1871. Il signa une pièce en tant que capitaine, grade conféré à son insu, prétendit-il. Il aurait appartenu à une compagnie sédentaire. Il fut finalement élu lieutenant. En novembre 1873, il fut arrêté à Châlons où il était employé à l’octroi.
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 19 janvier 1874, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Gracié le 15 janvier 1879, il rentra par le Calvados.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60620, notice GOGUELAT Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 1er août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/804, n° 2925. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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