GONET Eugène

Né le 7 juillet 1844 à Saint-Hilaire-Saint-Florent (Maine-et-Loire) ; demeurant à Montbéliard (Doubs) ; horloger ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Engagé pour sept ans au 2e bataillon de chasseurs à pied en 1862, il fut condamné, le 22 mai 1867, à trois ans de travaux publics pour désertion à l’étranger. En 1869, il obtint une remise d’un an et fut incorporé au 1er régiment de zouaves. Il passa dans la réserve le 5 mars 1870 et fut rappelé à l’activité en août. Pendant le 1er Siège, il était clairon au 4e régiment de zouaves.
Le 12 janvier 1871, il déserta et fut ramené par les gendarmes le 11 février ; détenu au Cherche-Midi, il fut libéré, le 21 mars, par les insurgés ; il s’engagea alors dans le 212e bataillon fédéré et passa, en mai, caporal clairon au 12e bataillon ; il abandonna son bataillon le 25 mai et fut fait prisonnier le 28. Il fut incarcéré à Rochefort.
Le 2e conseil de guerre le condamna, le 22 mai 1872, à la déportation simple et à la dégradation militaire ; il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Le 11 janvier 1878, Gonet obtint la remise de sa peine sous condition de résidence ; le 11 novembre 1878, l’obligation de résider fut levée et il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60653, notice GONET Eugène, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 2 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/784 et H colonies 83. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.

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