Né le 7 décembre 1852 à Glénic (Creuse) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il appartint au 151e bataillon de la Garde nationale, semble-t-il ; il n’aurait repris son service que le 18 avril 1871 ; le 26, il alla à Neuilly et y resta quinze jours ; il y retourna le 20 mai pour 24 heures. Il se retira à Ménilmontant où il fut fait prisonnier le 28.
Sa famille était honorable et on recueillit sur lui des renseignements favorables. Le 14e conseil de guerre le condamna, le 30 mars 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; le 13 septembre 1872, la peine de Gorjain fut commuée en cinq ans de prison avec maintien de la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il rentra par le Navarin en 1877.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.