GOSSELIN Jules

Né le 22 octobre 1846 à Paris ; y demeurant, 7, passage de l’Isly (XVIIe arr.) ; feuillagiste ; communard.

Il était célibataire. Il fut exempté du service militaire à cause de sa taille et, jusqu’en septembre 1870, il vécut de son métier de feuillagiste et devint par la suite marchand de journaux sur la voie publique. Il n’avait plus de domicile et fut condamné deux fois pour vagabondage, le 13 octobre 1870 et le 25 février 1871.
Il ne sortit vraisemblablement de Mazas que le 25 avril 1871 et se serait enrôlé le 1er mai dans le 142e bataillon fédéré. Dès le 1er mai, il était au fort de Vanves ; de là, il alla à Gentilly et à Cachan et fut fait prisonnier le 28 mai dans Paris.
Du 9 décembre 1869 au 2 avril 1870, il avait logé, 31, rue Jean-de-Beauvais, Ve arr. et s’y était bien conduit. Le 13e conseil de guerre le condamna, le 8 janvier 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; le 14 mai 1872, sa peine fut commuée en cinq ans de détention ; selon une lettre du directeur de Thouars, du 12 juillet 1876, il avait une bonne conduite et manifestait du repentir ; le 11 août 1876, il obtint la remise du reste de sa peine.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60699, notice GOSSELIN Jules, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 août 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/741.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable