GOUDET Jean-Jacques

Né le 6 janvier 1821 à Chamalières-sur-Loire (Haute-Loire) ; demeurant à Paris, 81, boulevard de la Gare (XIIIe arr.) ; terrassier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était veuf, sans enfant. Il avait été condamné en 1847, par le conseil de guerre de Dijon, à un jour de prison pour insoumission.
Pendant le 1er Siège, il fut employé comme ouvrier terrassier aux fortifications. Il prétendit n’être entré dans la garde fédérée que vers la mi-avril 1871 comme simple garde, dans la 7e compagnie sédentaire du 184e bataillon ; il prétendit également être rentré chez lui le 25 mai. Arrêté le 1er juillet, il fut incarcéré à Rochefort.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 4 avril 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 29 novembre 1876, sa peine fut commuée en six ans de détention ; il rentra par le Tage en 1877, et, le 5 novembre 1877, il obtint une remise de trois mois.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60720, notice GOUDET Jean-Jacques, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 4 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770 et BB 27. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.

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