Né le 15 septembre 1841 à Sarcelles (Seine-et-Oise) ; demeurant à Neuilly ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Le 24 mai 1859, il fut condamné à un mois de prison pour violences et voies de fait envers un agent de la force publique.
Il s’engagea pendant la guerre dans les volontaires garibaldiens et rentra à Neuilly le 21 mars 1871. Il prétendit avoir travaillé jusqu’au 7 avril et s’être tenu caché chez lui jusqu’à la fin de la Commune, mais il fut contredit par des témoins. Au début d’avril, il aurait planté à deux reprises le drapeau rouge sur la station télégraphique de Neuilly.
On le disait ivrogne. Le 14e conseil de guerre le condamna, le 2 avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques ; il fut mal noté en déportation ; le 21 novembre 1872, sa peine fut commuée en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Puis, sa peine fut remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/762 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.