LIMOGES René, Henri

Par Claude Pennetier et Nathalie Viet-Depaule

Né le 21 mars 1898 à Bouray-sur-Juine (Seine-et-Oise, Essonne), mort le 18 juin 1971 à Valpuiseaux (Essonne) ; cheminot à Noisy-le-Grand (Seine-et-Oise maintenant Seine-Saint-Denis) ; syndicaliste CGTU ; conseiller municipal communiste puis PUP de Clichy (Seine, Hauts-de-Seine), 1929-1945.

Fils d’un meunier, René Limoges était serrurier aux chemins de fer de l’Est, aux ateliers de Noisy-le-Grand. Syndiqué à la CGTU, communiste, il entra au conseil municipal de Clichy (Seine) le 5 mai 1929. Il suivit le maire Charles Auffray et la majorité des édiles qui quittèrent le Parti communiste, à la fin de l’année 1929 et fut réélu le 12 mai 1935 sur le liste du Parti d’unité prolétarienne. Il s’occupait surtout des oeuvres de bienfaisance pour la jeunesse.

Déchu de son mandat, en février 1940, par le conseil de préfecture, interné au cap de Pithiviers en décembre 1942, il fit partie, à la Libération, de la délégation spéciale (conseil municipal provisoire) — il était alors à nouveau membre du Parti communiste — et conserva son siège en 1945 sous cette étiquette.

Marié en 1918 à Ris-Orangis (Seine-et-Oise) avec une employée de bureau, Limoges mourut à Valpuiseaux (Essonne) où il s’était retiré.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article6074, notice LIMOGES René, Henri par Claude Pennetier et Nathalie Viet-Depaule, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 15 février 2013.

Par Claude Pennetier et Nathalie Viet-Depaule

SOURCES : Arch. PPo, Z6/415, rapport du 10 décembre 1942 (Gilles Morin). — Arch. Dép. Seine, DM3 ; versements 10441/64/2 et 10451/76/1. — Le Prolétaire de Clichy-Levallois, 3 mai 1935. — État civil.

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