Né le 15 mai 1852 à Paris ; y demeurant, 32, rue Crozatier (XIIe arr.) ; ébéniste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné, en 1870, à un mois de prison « pour les attroupements de Belleville ». Lors de l’insurrection, il s’engagea dans la 3e compagnie de marche du 121e bataillon de la Garde nationale ; il fut fait prisonnier par les Prussiens le 27 mai 1871, porte de Romainville.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 6 mars 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Le 16 novembre 1872, sa peine fut commuée en trois ans de prison avec maintien de la privation des droits civiques.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/767. — Note de Louis Bretonnière.