Né le 18 novembre 1843 à Saint-Sulpice-le-Bouzeil (?), arr. de Guéret (Creuse) ; tailleur de pierre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Goumy venait tous les ans à Paris pendant la belle saison pour exercer son métier ; il y avait été retenu en hiver 1870 par les événements. Pendant le Siège et la Commune de Paris, il fut simple garde dans la 3e compagnie de marche du 155e bataillon de la Garde nationale. En avril 1871, il resta dix jours dans le parc de la Muette, alla de là au Point-du-Jour où il resta jusqu’au 10 mai ; il fut arrêté le 23.
On recueillit sur lui de « mauvais renseignements », dit la police, ce qui implique peut-être seulement que Goumy sympathisait avec la Commune. Le 13e conseil de guerre le condamna, le 3 mai 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 11 mars 1879, Goumy obtint la remise de sa peine et rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.