Né le 11 novembre 1847 à Boulogne (Seine) ; demeurant à Levallois-Perret (Seine) au 55, rue d’Asnières ; parqueteur ; communard.
Fils d’un menuisier, Louis Gourdré était célibataire.
Pendant le Siège de Paris, il avait été garde mobile ; vers le 5 avril 1871, il entra dans la 1ère compagnie de marche du 132e bataillon fédéré. Son frère, Jules, François Gourdré s’engagea le même jour que lui dans le bataillon. Il fut arrêté le 28 mai boulevard de Ménilmontant, XXe arr., et incarcéré sur le ponton l’Orne à Rochefort.
Le 20e conseil de guerre le condamna, le 25 avril 1872, à la déportation simple ; le 28 décembre 1875, la peine de Gourdré fut commuée en cinq ans de détention alors qu’il était détenu à Thouars (Deux-Sèvres), puis remise le 15 août 1876 sans surveillance de la police. Il fut libéré le 5 septembre suivant.
Il mourut à Paris, XIXe arr., le 8 juin 1900.
SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 433 (363) et Ly 75. — Arch. Nat., BB 24/792. — Arch. Dép. Deux-Sèvres, Y 30. — Arch. Paris, V4E 10795 (1620). — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot et de P.-H. Zaidman.