GOUSSELOT Paul, Ambroise, Alfred

Né le 16 janvier 1845 à Vitry-le-Croisé (Aube) ; demeurant à Paris, 41, rue du Petit-Carreaux, IIe arr. ? ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il habitait Paris depuis environ 1866 environ. Pendant le 1er Siège, il était employé, dit-il, dans le génie auxiliaire.
Sous la Commune de Paris, à partir de fin avril 1871, il appartint à la 1re compagnie de marche du 21e bataillon de la Garde nationale ; pourtant il ne figurait pas sur les contrôles du bataillon. Il se livra aux Prussiens, le 27 mai, porte de Romainville.
C’était un franc-maçon — Voir Thirifocq E. Sa conduite paraissait avoir été satisfaisante avant sa venue à Paris ; mais à partir de son arrivée dans la capitale, il vivait — disent les rapports de police — avec une fille soumise dont les salaires constituaient « son principal moyen d’existence ». Le 4e conseil de guerre le condamna, le 11 juillet 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; en Nouvelle-Calédonie, il fut bien noté à tous points de vue ; il obtint la remise de sa peine le 24 janvier 1878 ; l’obligation de résidence fut levée le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60784, notice GOUSSELOT Paul, Ambroise, Alfred, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/768. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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