Né le 17 avril 1843 à Paris ; couvreur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. De son aveu, il avait été condamné à huit jours de prison pour coups à un agent.
Il vint à Paris après l’armistice (il était à Melun, Seine-et-Marne) et se mit au service de la Commune « dès le lendemain du 18 mars » comme garde au 145e bataillon fédéré ; blessé le 23 mai 1871 sur la barricade de la barrière Montparnasse, il fut arrêté le 27 à l’ambulance des Enfants-trouvés. Il déclara « qu’il croyait avoir combattu pour la République ».
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 6 avril 1872, à la déportation simple ; à l’île des Pins, il cultiva assez bien sa concession ; à Nouméa, en février 1879, il était bien noté et cultivait une grande concession ; le 15 janvier 1879, il obtint remise de sa peine et rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.