Né le 4 décembre 1844 à Lyon ; domicilié à Lyon, 14, côte Saint-Sébastien ; menuisier ébéniste ; participant à la Commune de Lyon.
Militant radical sous l’Empire, il appartint au Comité de sûreté générale installé révolutionnairement à l’Hôtel de la police de Lyon, le 4 septembre 1870. Pour cette raison, au temps de l’Ordre moral, il fut cité devant le 1er conseil de guerre de la 14e division militaire qui le condamna par contumace, le 3 octobre 1874, à dix ans de travaux forcés et dix ans de surveillance de haute police.
Réfugié à Genève, Graillat bénéficia de la remise de sa peine, le 30 mai 1880.
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, série R, Conseil de guerre de 1874, registre des jugements et dossiers individuels correspondants. — L. Descaves, Philémon..., op. cit., p. 68.